Dès les années 70, Bo Widerberg est considéré comme le fer de lance d’une nouvelle vague suédoise influencée par François Truffaut et John Cassavetes. Voulant se démarquer d’un cinéma trop bourgeois tel qu’Ingmar Bergman, Bo Widerberg se tourne sur des sujets plus sociaux, et donne naissance en 1971 à Joe Hill.
Entre biopic et hommage, Joe Hill nous conte l’histoire du Suédois, Joel Emmanuel Hägglund. En 1902, le suédois quitte sa terre natale pour fuir la misère et les conditions de travail déplorables. Hélas, il découvre qu’à New York, les conditions ne sont pas meilleures… Ainsi, il entame une traversée du pays vers l’ouest, jusqu’en Californie où il croise la route de l’Industrial Workers of the World, un syndicat d’extrême-gauche. Depuis, Joel se fait appeler Joe Hill. Il parcourt le pays en écrivant des poèmes décrivant d’une plume acide la condition ouvrière.
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Jusqu’au jour où il est accusé d’un double meurtre, malgré des preuves insuffisantes. Ainsi, Joe Hill est devenu l’incarnation de l’ouvrier américain en lutte ! Son histoire trépidante et mouvementée a inspiré ce fameux biopic austère et sensible, récompensé par le Prix du jury à Cannes en 1971, et à retrouver samedi 18 mai à 20h50 sur TCM Cinéma et à la demande du 19 mai au 22 juin !
Au tout début du XXe siècle, Joe et Paul Hill deux frères venus de Suède, émigrent aux États-Unis. À leur arrivée à New York, ils sont confrontés à l’épouvantable pauvreté des quartiers populaires. Le pays de cocagne qu’ils pensaient atteindre leur réserve d’amères désillusions. Paul quitte la ville le premier et bientôt Joe prend lui aussi la route de l’Ouest.
