Comment se débarrasser de son patron, la pépite du mois de mars sur TCM Cinéma

En mars, TCM Cinéma vous partage sa nouvelle pépite cinématographique : Comment se débarrasser de son patron. Un film qui parle de misogynie dans le cadre professionnel, de harcèlement sexuel et de plafond de verre : Un film sorti en 2024 ? Eh bien, non, nous sommes en 1980 ! Comme quoi, les problèmes d’aujourd’hui ne datent pas d’hier…

TCM Cinéma vous donne rendez-vous samedi 23 mars à 20h50 pour Comment se débarrasser de son patron. Réalisé en 1980 par Colin Higgins, c’est Jane Fonda, féministe convaincue, qui via sa société de production a porté à bout de bras ce projet qui s’inspire de l’initiative d’une de ses amies : l’association Nine to five, un groupe de parole de femmes travaillant dans des bureaux. Certaines de leurs histoires inspireront le scénario de Patricia Resnick et Colin Higgins.


À lire aussi : Hommage à la cinéaste oubliée, Alice Guy sur TCM Cinéma


Jane Fonda campe donc une femme au foyer en cours de divorce contrainte de retrouver le chemin des bureaux. Malheureusement, elle va tomber sur le pire patron possible : machiste, harceleur, menteur et voleur. Et Jane Fonda n’est pas son unique victime. Violet, interprétée par Lily Tomlin, est une employée ultra-compétente, mais jamais promue au profit de collègues masculins. Et de surcroît, elle voit ses idées volées par son patron. Quant à Doralee (Dolly Parton dans son premier rôle au cinéma), elle n’a de cesse de repousser les avances de son patron, qui fait pourtant courir le bruit qu’elle est sa maîtresse. Notez que la star de la country n’avait accepté le film qu’à condition de pouvoir écrire la chanson titre ! Bien lui en a pris, car le titre 9 to 5, deviendra l’un de ses plus gros succès et lui rapportera deux Grammy Awards ainsi qu’une nomination à l’Oscar !

Comment se débarrasser de son patron ?

Nos trois héroïnes vont donc s’allier contre leur patron toxique et obtenir leur revanche. Le premier script était beaucoup plus noir, et allait jusqu’au meurtre du boss : on se contentera de quelques hilarantes scènes de fantasmes. Dont une mention spéciale au rêve de Violet dans un esprit « Disney déraille ». Mais rassurez-vous, le boss en aura quand même pour son argent. Derrière la comédie réjouissante, un constat sur une situation qui est loin d’être réglée aujourd’hui.

Konata Nekoyama aime

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Konata Nekoyama aime