Bravest Journey – Tome 1 : La Nouvelle Hydre part à l’aventure

Dans le village reculé de Rock Path, les jours paisibles se ressemblent pour Jubei, un jeune épéiste en manque d’aventure. Mais, un jour, son grand-père, Donovan, un puissant Sinister, tombe gravement malade. Jubei décide de partir à la recherche d'autres Sinisters capables de l’aider et apprend que l’un d’eux s’est justement installé dans la région : le terrible Wyvern Baron-Lee ! Pour sa première quête, Jubei rejoint un trio de mercenaires engagé pour se rendre dans le repaire du Sinister et retrouver la fille du prévôt de la ville voisine enlevée par Wyvern quelques jours auparavant.

Avant d’entamer notre voyage au cœur de Bravest Journey, petit coup de projecteur sur son éditeur, Nouvelle Hydre. Une nouvelle maison d’édition française spécialisée dans la création originale de mangas. Leur objectif est de découvrir et d’accompagner les mangakas de différents horizons. Ludivine GOUHIER et Mahmoud LARGUEM ont créé cette maison d’édition en 2023, suite à l’arrêt de commercialisation du pôle de création originale par Pika Édition. Les premiers tomes sont attendus à mi-juin. Leurs mangas seront proposés en grands formats.

Alors, ce premier tome de Bravest Journey ?

Avec un scénario et des dessins signés Yoann LE SCOUL. Ce premier tome nous introduit ses personnages attachants et hauts en couleur. Jubei qui est impulsif et fort, veut tout faire pour sauver son grand-père. Au cours de son aventure, un elfe, un nain forgeron alchimiste et d’une sorcière viendront l’aider. Les protagonistes ont des caractères radicalement opposés, ce qui provoque des situations cocasses.

Au cours de ce volume, on découvre la vie passée des différents héros, ce premier tome monte crescendo avec une fin auquel on ne s’y attendait pas… Pour ce qui est des dessins, les visages et les corps sont bien détaillés et proportionnés. Ensuite, les combats avec les sorts et les épées sont bien fluides et agréables à l’œil. On passe de paysages vides (le désert/la forêt) à de grandes villes habitées. Pour finir, le découpage des planches n’est pas chargé, permettant une lecture agréable et aéré, favorisant la mise en avant des ambiances.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Jubei de Bravest Journey, qui est un peu naïf et qui fonce tête baissée. Les autres protagonistes sont là pour le retenir pour éviter qu’il ne fasse des bêtises ce qui provoque des scènes assez marrantes surtout celle avec son papi. Pour les dessins du Yoann Le Scoul, je les ai trouvés très beaux et son histoire est pleine de rebondissements, vu la page finale, j’ai hâte de lire le tome 2. J’ai remarqué quelques fautes qu’il n’y aura peut-être pas dans la version définitive.