Winnie l’Ourson Anthologie : Winnie vous invite à manger du miel

Devenu un classique, Winnie l’ourson est certainement un des personnages les plus marquants de notre enfance ! Imaginé dans les années 20 par Alan Alexander MILNE, ce héros au grand cœur nous accompagne depuis des générations. C’est un des personnages les plus anciens, mais aussi les plus attachants, avec sa bonhomie légendaire et son goût prononcé pour le miel. Publiées à l’origine entre 1966 et 1986, ses histoires pleines d’humour et d’amitié que l’on retrouve entre ces pages nous invitent à nous replonger dans son univers merveilleux le temps d’une lecture. Car, bien avant que les studios Disney ne s’emparent des aventures de Winnie et de sa bande de copains dans les années 70, l’ourson avait conquis son public ! Cette anthologie de prestige de plus de 300 pages fera le bonheur des grands enfants qui n’ont jamais oublié la Forêt des Rêves Bleus !

Parce que les 100 ans de Disney, ça se passe aussi sur papier ! Winnie l’Ourson Anthologie est une bande dessinée qui va sortir chez Glénat le 8 novembre 2023 dans leur collection Les Grands Maîtres. Le retour d’un personnage culte dans une anthologie de prestige !

WINNIE L’OURSON, CE NOM CONNU DE TOUS MÊME DE NOS JOURS

Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, nous vous faisons un petit historique. En 1926, Alan Alexander MILNE publie les premières aventures de ce héros sous le titre Winnie-the-Pooh (Winnie l’ourson : Histoire d’un Ours-comme-ça). L’écrivain s’inspire des visites au zoo avec son fils Christopher ROBIN (dont le personnage apparaît aussi dans son histoire). Ils rencontrèrent pendant 19 ans un ours nommé Winnipeg qui aimait s’amuser avec les enfants. Disney a acquis les droits pour sa première aventure cinématographique le 4 février 1966, réalisé par Wolfgang REITHERMAN. Il sort sous le titre Winnie L’ourson et l’arbre à miel en pré-ouverture de Quatre Bassets pour un Danois.

WINNIE L’OURSON, DES PARTIES INÉGALES

Le livre commence par L’Ourson par la bande, préfacé par Marina MIGLIAVACCA MARAZZA qui revient sur l’origine de notre petit Winnie que nous avons trouvé très intéressante. Pour Les Histoires quotidiennes, c’est composé de plusieurs sketchs indépendants (certains points nous ont un peu gênés, mais nous reviendrons dessus plus tard dans cet article). Dans Les Aventures du dimanche, il y a plusieurs courts récits. Ensuite, les Arbres à miel et histoire revient sur l’acquisition par Disney du personnage ainsi que son premier « film ». L’ouvrage finit sur Les Aventures de Winnie L’ourson qui est à l’origine de l’adaptation des premiers courts-métrages.

UN PLAISIR DE REDÉCOUVRIR CES PERSONNAGES DANS UNE INTÉGRALE

Jean-Christophe, Tigrou, Porcinet, Winnie, Bourriquet puis les voir s’amuser et vivre ensemble dans La Forêt des Rêves bleus. Pour Les Histoires quotidiennes, nous avons eu du mal à apprécier notre lecture. En cause, les planches sont mises dans le désordre et pour la compréhension des sketchs cela pose un problème. Nous avons choisi celui de la balançoire, qui commence en page 41 et dont la suite continue en page 52 (voir exemple ci-dessous).

Les parties historiques sont très instructives, on en apprend beaucoup sur cette franchise qui dure depuis des décennies. Pour ce qui est de Les aventures du dimanche, elles étaient agréables et marrantes à suivre. Enfin vient notre partie préférée, celle qui montre l’œuvre à l’origine de tout.

La traduction de Philippe TOUBOULEST est très bien faite, il n’y a aucune faute et coquille et les dessins sont très beaux. Ce fut un plaisir de redécouvrir ce héros. Il a travaillé sur des titres comme Klaus, Nailbiterde de Glénat Comics. Ce recueil plaira beaucoup aux petits comme aux grands avec une édition presque sans faute.

Glénat propose une belle anthologie pour suivre Winnie et ses amis avec une bonne traduction. Malheureusement, nous ne pouvons mettre plus de 3 étoiles. En effet, malgré notre plaisir à suivre les aventures de Winnie L’ourson et ses amis, la partie avec des planches dans le désordre nous perd dans notre lecture et rend difficile la compréhension des récits. C’est vraiment le seul point noir de ce bel ouvrage.