Nicky Larson – City Hunter: Angel Dust : Le prélude du chapitre final

Nicky Larson est City Hunter, un détective privé opérant à Tokyo avec son énergique partenaire Laura.
Un jour, une inconnue prénommée Angie fait appel à eux pour une demande étrangement simple : retrouver son chat ! Ils acceptent la mission, Laura pour la généreuse récompense et Nicky pour les charmes d’Angie. En parallèle, Hélène, lieutenante de la police de Tokyo, enquête sur l'Angel Dust, une technologie mystérieuse qui transforme les soldats en surhommes, mais attention, le trio des Cat's Eye est aussi sur le coup ! Quel est le lien entre ces deux affaires ?

Pour sa quatrième aventure cinématographique sur grand écran, Ryô Saeba, plus connu chez nous sous le nom de Nicky Larson nous entraîne dans une nouvelle mission confiée par un nouveau personnage des plus intrigants, Angie. Ce nouveau volet, sobrement intitulé Nicky Larson – Angel Dust nous offre en 1h30, une aventure riche en rebondissement et de guests inédits et surprenants.



L’arrivée de la mystérieuse Angie…

Alors que Nicky et Laura peinent à payer leurs factures, une nouvelle mission s’offre à eux. Sollicités par Angie, une influenceuse étrangère en voyage au Japon qui aurait perdu son chat de prime abord, notre duo préféré va se retrouver malgré lui, impliqué dans une affaire épique, liée au passé de Nicky, et ouvrant la voie au chapitre final de City Hunter.

Même si on prend plaisir à retrouver le grand et charismatique Nicky Larson avec son humour décalé et tendancieux ou encore Laura ses indémodables maillets, on se retrouve tout de même avec un scénario un peu prévisible, qui ne rend pas totalement honneur à l’œuvre originale. En effet, il est fait mention, dans le film, d’une nouvelle drogue, l’Angel Dust, qui aurait la capacité de décupler la force physique des soldats au détriment de leur humanité. Un concept un peu vu et revu, que le film n’arrive malheureusement pas à renouveler et à sortir des clichés habituels du genre.

Et les Cat’s Eyes dans tout ça ?

Nicky Larson
City Hunter – Nicky Larson : Angel Dust, un film Kazuyoshi Takeuchi et Yasuyuki Muto.

Cependant, on retrouve avec beaucoup d’enthousiasme les Cat’s Eyes, le célèbre trio de sœurs voleuses, qu’on ne présente plus, ainsi que d’autres guests sous forme d’easter eggs, qui feront le bonheur des fans d’animation japonaise. On regrettera malgré tout la sous-exploitation des Cat’s Eyes, qui, à l’exception de quelques réjouissantes apparitions, n’apportent guère à l’intrigue.

Malgré tout, les fans et néophytes curieux passeront un très bon moment, s’ils arrivent à passer outre un démarrage en longueur causé par la multitude de gags se reposant sur la perversité de notre héros. Bien que marque de fabrique de Nicky Larson, le film surexploite cet aspect du personnage au détriment du rythme et de la narration.


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Un bon divertissement

Malgré une animation propre, mais pas exceptionnelle, rendons à César ce qui appartient à César, Nicky Larson : Angel Dust n’a pas l’ambition d’être le film de l’année. Le film est avant tout pour les fans du détective privé et ceux ou celles ayant grandi avec le fameux Club Dorothée.

Du côté de la réalisation, on retrouve Kenji Kodama (réalisateur de la série originale) en tant que réalisateur en chef. Du côté du scénario, Yasuyuki Satô (Mobile Suit Gundam : L’éclat de Hathaway). À la direction de l’animation, nous retrouvons Kazuyoshi Takeuchi qui a déjà ses preuves sur Akira et Your Name. On retrouve aussi Kumiko Takahashi au character design (Cardcaptor Sakura, Fullmetal Alchemist). En enfin, Junichi Taniguchi à la direction artistique (Sailor Moon, Dragon Ball Z, Un été avec Coo).

Malgré des scènes d’action dynamiques, mais qui manquent quand même d’intensité, la réalisation reste tout de même très sobre et ne prend pas trop de risques, bien qu’elle ne manque pas d’un certain charme : celui de nous rappeler la nostalgie de cet univers et l’ambiance sombre de Shinjuku, modernisées avec brio !

On apprécie l’utilisation des dessins originaux de Tsukasa Hôjô (ndlr. le créateur du manga) pour illustrer certains éléments. Son style détaillé, réaliste et plein de vie, apporte une bouffée d’air frais et est plaisant à retrouver dans un film d’animation !

Du côté de la bande originale, rien de bien marquant, non plus. Cependant, nous sommes heureux de retrouver le freeze frame de la séquence finale avec le mythique titre Get Wild de TM Network. De quoi nous replonger avec nostalgie dans la série originale.

Malgré une réalisation très sobre et classique dans son ensemble, Nicky Larson – Angel Dust souffre malheureusement d’un scénario vu et revu, ainsi que de gags ayant légèrement mal vieilli. Cependant, le film est un très bon divertissement pour tout amateur de Tsukasa Hôjô, qui prendra plaisir à retrouver ces personnages emblématiques dans une aventure riche en rebondissements exploitant les origines de Nicky Larson. Que les fans se tiennent prêts, l’arc final ne fait que commencer !

TITRE ORIGINAL : City Hunter Movie: Tenshi no Namida
GENRE : Action, comédie
TECHNIQUE : Animation 2D
DURÉE : 1h34
PAYS : Japon
DATE DE SORTIE FR : 24 janvier 2024
RÉALISATION : Kazuyoshi Takeuchi et Yasuyuki Muto
D’APRÈS LE MANGA DE : Tsukasa Hôjô
AVEC : Vincent Ropion (VF), Akira Kamiya (VO) et Anne Rondeleux (VF)
PRODUCTION : Aniplex et Sunrise
DISTRIBUTEUR FR : Star Invest Films / All The Anime
Licensed by Bandai Namco Filmworks Inc.
©TSUKASA HÔJÔ/COAMIX, 2023 CITY HUNTER MOVIE COMMITTEE

Article coécrit par Jojo Tout Cour et Sujin.

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