La passion du VTubing avec Rena Suzuno

Le 4 février 2023, Arthur Winley recevait avec Rena Suzuno, 4 autres VTuber français aux parcours bien différents afin de parler du VTubing de manière générale, mais également en France. Découvrez qui ils sont au travers de cet article et quelles ont été leurs sources d’inspiration !


Lire la première partie : Découverte de VTuber français avec Rena Suzuno


Suzuno : Qu’est-ce qui vous passionne dans cette activité ?

Pawa : Tout ! Je ne stream pas quelque chose qui ne me plaît pas personnellement. J’aime beaucoup le chatting, j’adore discuter et tout ce qui est interactif. Je fais beaucoup de séances blabla avec les gens présents sur mon live, mais également du karaoké, c’est cet aspect communautaire que je trouve le plus agréable et qui me correspond bien.

Pawa Dancing
Extrait d’un live “Just chatting” de Pawa

Fumiko : Moi, c’est l’interaction avec les gens également. C’est quelque chose qui me fait énormément de bien, car je ne le fais pas forcément, car je suis quelqu’un qui est assez introverti. Avec le streaming et le VTubing, ça va mieux, je suis moins timide.

Fumiko karaoké
Image twitter @RenaFumiko d’un live karaoké

MinMin : Personnellement, c’est la partie animée qui me plaît le plus, ainsi que d’interagir avec les spectateurs. J’aime beaucoup être entouré, et je le suis souvent d’ailleurs, je considère ça comme un don de mon côté !

Live karaoké de MinMin improvisé

Xen : Ce qui me passionne, c’est que t’as beaucoup de choses à gérer. Entre les overlay, les assets, le modèle, etc. Donc t’as toujours quelque chose à faire pour te maintenir sur une lancée de proposition de contenu !

Planning stream Xen
Planning de stream de Xen acedia
(Suzuno) Le VTubing, est-ce un moteur pour se lancer ?

Pawa : Déjà, le fait de regarder son propre contenu aide beaucoup pour notre évolution personnelle. Je regardais mes rediffusions par exemple afin de voir si déjà, moi-même, je ne m’ennuyais pas devant ce que j’avais fait. Ça permet de corriger les choses qui ne m’ont pas convaincue sur ce live en particulier, de justement de pas les refaire. Afin d’arriver à un point où tu apprécies toi-même ton propre contenu.

Suzuno : Un peu comme un genre d’exercice de stand-up au final.

Le groupe : Ouais, c’est quelque chose qui est assez proche.

(Suzuno) Comment définiriez-vous le VTubing ?

Pawa : Je ne vois pas de différence entre un streamer et un VTuber.

Fumiko : Moi non plus.

Pawa : Je ne comprends que ça soit quelque chose qu’on utilise pour catégoriser le format de stream. En revanche, je ne pense pas qu’il y a beaucoup de différence avec un “stream normal”. Je vois un peu ça comme un déguisement, vous voyez les streamers qui ont un habit/un costume particulier, je pense que c’est pareil. On a seulement un accoutrement particulier.

Xen : J’appuie ce qu’elle dit, quand on parle de VTuber/VTbing, on a le virtuel (Le V de VTuber/VTubing) qui fait partie du nom et qui fait “non-humain” vu que c’est virtuel. Il y a beaucoup de personnes qui sont sous cette égide-là sans trop le savoir, comme par exemple Corobizar qui utilisait des images animé voir autre, sans jamais avoir montré son visage. Il y a 1000 et une façon de faire, mais à la fin, c’est le même boulot qu’un streamer “classique”.

Pawa : Comme je l’ai dit, je vois ça comme un maquillage plus qu’autre chose. C’est vraiment un déguisement, un accoutrement spécifique. Après le VTubing en France n’as pas le même impact qu’à l’international, on a besoin d’avoir une certaine authenticité et pas quelque chose de narrer comme on peut voir à l’étranger.

(Suzuno) VTuber, c’est aussi un travail dans l’ombre.

Suzuno : Comme un streamer “classique” on a une quantité de travail dans l’ombre phénoménal à faire pour arriver à produire un stream à minima qualitatif !

Pawa : Je ne sais pas si c’est spécifique à la communauté française, viewer et surtout VTuber. Mais j’ai l’impression qu’il y en a beaucoup qui pense ou bien qui ont pensé que c’est facile de se lancer. Genre, tu peux faire n’importe quoi en lançant ton live et tu vas avoir tout de suite une centaine de personnes qui vont te regarder parce que justement, tu es VTuber. Moi quand j’ai commencé, j’ai tout de suite eu des grosses statistiques et on est venues me dire : “Ouah, Pawa t’as de la chance” et tout ça, mais non en fait, j’ai bossé durement.

Xen : Quand tu débutes, il faut vraiment se secouer. Travailler d’arrache-pied pour atteindre un niveau satisfaisant de qualité de contenu pour commencer à plaire. C’est un travail de tous les jours où il faut continuer à travailler pour faire en sorte de fidéliser l’audience afin de laisser sa marque.

Pawa : C’est ça. Afin d’arriver à un stade où tu es au meilleur de toi-même et que quand tu t’allèges de la charge, tu regardes ce que t’as accompli et que tu vois le résultat, à ce moment-là, tu peux souffler un bon coup et dire que c’est bon. Encore heureux d’ailleurs sinon ça serait le pire métier du monde ! Tout est du travail : faire de la communication, rechercher des assets… Tout ça, c’est du travail à faire obligatoire !

Cette interview est disponible en version vidéo sur la chaîne YouTube d’Arthur Winley.

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Konata Nekoyama aime

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