Ponoki, une des pionnières du Vtubing français !

Arthur Winley reçoit Ponoki, Vtubeuse française, afin de parler du Vtubing de manière générale, de son origine, mais également de son parcours. Découvrez qui elle est au travers de cet article et quelles ont été ses sources d’inspiration !

Arthur Winley : Je te laisse te présenter, pour ceux qui ne te connaissent pas.

Ponoki : Bonjour ! Moi, c’est Ponoki ! Je suis youtubeuse virtuelle, autrement dit Vtubeuse, depuis novembre 2019. Je fais principalement des vidéos sur ma chaîne YouTube, Ponoki Chan – VtuberFR. Je suis de plus “multiplateforme” : si on souhaite voir d’autres contenus, je suis présente sur Twitter, Instagram, TikTok… Je fais donc essentiellement de la vidéo, même si je compte reprendre les streams, mais si vous voulez voir ce que je fais, ça se passe sur mon YouTube !

Arthur Winley : Comment en es-tu arrivée à découvrir le Vtubing ?

Ponoki : Alors, j’ai une petite histoire à raconter ! Parce que j’ai découvert le Vtubing par accident ! Il y a très longtemps, étant fan de la culture otaku, je suis allée sur un site dont je n’ai plus le nom en tête… C’était en tout cas en rapport avec les mangas et les anime, et je me suis inscrite sans le vouloir à une newsletter. Il est donc arrivé un jour que je reçoive, via ce site, un mail : l’annonce du lancement d’une youtubeuse virtuelle. Très curieuse, je suis allée voir, car, à l’époque, on ne savait pas encore ce qu’était ce phénomène. Je me suis alors renseignée et c’est là que j’ai découvert le Vtubing. C’était en 2018 si je ne me trompe pas !

Ponoki : C’était grâce à Kizuna Ai, la première Vtubeuse, qui est également celle avec qui le mot Vtuber a été inventé. Suite à cela, en 2019, j’ai voulu me lancer là-dedans, et je me suis renseignée sur les moyens de le faire !

Arthur Winley : Qu’est-ce qui te passionne dans le Vtubing ?

Ponoki : Au début, c’était pour l’anonymat ! Je voulais créer du contenu sans trop me montrer sur Internet. Maintenant, ce qui fait que je suis encore Vtubeuse, c’est la création de contenus très divers et variés ! Il y a aussi la partie technologique qui m’intéresse très fortement. J’utilise Unreal Engine, ce qui donne une nouvelle dimension à mes lives, où les spectateurs ont plein de commandes pour interagir avec le live. Étant donné que je ne stream plus trop, le logiciel me permet surtout de m’intégrer dans des décors et de programmer des petites fonctionnalités; comme par exemple l’ajout de bots/IA qui sont incrustés avec moi durant mes vidéos Youtube. Grâce aussi à mon background professionnel, j’ai pu pousser mes envies et mes délires plus loin !

Arthur Winley : Pourquoi avoir choisi cet avatar ?

Ponoki : Il faut placer le contexte, dans un premier temps : j’ai commencé il y a trois ou quatre ans, et le milieu du Vtubing était nouveau ! Après, pour le coup, je voulais être reconnaissable avant tout. Concernant les couleurs et les vêtements, c’est un rassemblement de choses et de couleurs que j’apprécie. Il y avait cette volonté d’avoir des couleurs pétantes. Couleurs qui, d’ailleurs, ressemblent fortement à la palette de couleurs de Cartoon Network.

Arthur Winley : Quel est le Vtuber que tu admires ou qui t’inspire le plus ?

Ponoki : Je ne suis pas quelqu’un qui idolâtre beaucoup, j’ai plutôt du respect et de l’admiration pour ce que font les personnes. Après, Kizuna Ai, forcément vu que c’est elle qui m’a fait me lancer dans le Vtubing ! Maintenant, ce n’est plus forcément vrai, car c’était à une époque particulière. Moi, je fais mes vidéos en fonction de ce que j’aime regarder sur YouTube. Après, niveau Vtubing, c’est CodeMiko qui fait pas mal de choses sur Unreal ! Et récemment, celle que je regarde énormément, c’est Ami Yamato, une Vtubeuse qui propose des vlogs. Finalement, ce sont plusieurs Vtubers qui m’inspirent par l’aspect de création de contenu, et que j’aime regarder.

Arthur Winley : Quel est le travail de l’ombre que tu accomplis ?

Ponoki : Il faut savoir que sur ma chaîne YouTube, j’ai trois axes : le Vtubing, la tech, et Internet en général. Pour ces thèmes, il faut faire beaucoup, beaucoup de recherches pour pas dire de bêtises, ce qui demande beaucoup de temps… C’est très chronophage. Et je suis aussi maman : il me faut allier les deux, ce qui n’est pas évident par moments. En off, il y a beaucoup de travail, de recherche, d’écriture, de montage, etc. Pareil pour les streams, il faut être tout le temps à fond ! En somme, les deux sont conséquents, niveau boulot. La charge de travail est la même entre streamer et youtubeur, mais le travail n’est pas fait de la même manière.

Arthur Winley : Quel est le conseil que tu donnerais à une personne voulant se lancer en tant que Vtuber ?

Ponoki : Il faut aimer faire ça ! Il faut vraiment aimer partager, créer, etc. C’est quelque chose qui demande beaucoup d’investissement et qui doit plaire. Être patient également ! Car la visibilité n’arrive pas tout de suite, c’est quelque chose qui se bâtit au fur et à mesure. En somme, ça demande de la discipline, de la régularité, d’apprendre comment s’auto-optimiser, innover et se renouveler ! Finalement, avoir une forte passion pour ça !

L’interview est disponible en version vidéo sur la chaîne YouTube d’Arthur Winley.

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Konata Nekoyama aime

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