Yamishin, et son manga Green Mechanic !

Arthur Winley reçoit Yamishin, VTubeuse française, mais également Mangaka, afin de parler du VTubing de manière générale, de ses origines, de son parcours, et de son manga Green Mechanic. Découvrez ce qu’il en est au travers de cet article et quelles ont été ses sources d’inspiration !

Arthur Winley : Je te laisse te présenter, pour ceux qui ne te connaissent pas.

Yamishin : Bonjour tout le monde ! Je suis Mangaka professionnel, autrice de Green Mechanic, et je suis Vtubeuse à côté !

Arthur Winley : Quelle est la complexité d’un artiste ?

Yamishin : Je suis sûr qu’il y a plein d’artistes qui diront que ce sont les scènes d’actions qui sont compliquées à faire, l’encrage, c’est dur, etc. Mais moi, je dirais sans hésiter que c’est de gérer sa vie à côté ! C’est plus compliqué parce que tu ne te rends pas compte quand tu travailles trop. Donc pour moi, c’est de trouver un équilibre entre le domaine professionnel et la vie privée. C’est, pour moi, ce qui est le plus compliqué à gérer. Il n’y a pas de tuto pour ça, c’est des choses que tu dois apprendre tout seul à gérer !

Arthur Winley : Comment tu gères tout ça ?

Yamishin : Tu n’as pas le choix en fait, ça arrive que tu ne gères pas du tout, que tu as l’impression que tu gères, et des fois où effectivement, tu contrôles tout. C’est ça qui est compliqué avec le milieu artistique, car tu ne sais pas savoir à quel moment tu vas te retrouver en difficulté. Le travail afin de savoir gérer tout ça, c’est l’adaptation. En tant qu’artiste, c’est à toi de trouver les solutions pour régler un problème, et en fait, c’est un jeu d’adaptation constant face à la difficulté, tu dois toujours anticiper les scénarios problématiques, mais également bénéfiques. Un exemple récent et concret : le Covid-19.

Arthur Winley : Comment t’es venue l’idée de Green Mechanic.

Yamishin : Il faut savoir que j’ai participé à un concours avec les éditions Ki-Oon. Et le premier prix, c’était un contrat d’édition ! Donc j’ai participé en dessinant une fille et un robot, il y avait 19 pages en noir et blanc et une en couleur. C’est comme ça que j’ai pu être éditée !

Yamishin : Pour le concept et l’idée du manga, c’était plus compliqué. J’ai eu du mal à trouver quelque chose qui me convenait, car je voulais partir sur quelque chose de nouveau. Finalement, comme pour le VTuber, je me suis dit que j’aimais trop les robots donc pourquoi tu ne reprends pas ce que tu avais fait pour le concours ? En plus, par le fruit du hasard, je suis tombé sur un article qui parlait du continent de plastique, et c’est à ce moment que j’ai commencé à construire l’histoire du manga.

© Yami SHIN / Ki-oon
Arthur Winley : Maintenant que l’on sait ses origines, tu peux nous en parler ?

Yamishin : Bien sûr ! Alors, il faut se méfier, car les auteurs, en tout cas moi, résume vachement mal leurs œuvres, mais pas de soucis !

Yamishin : Green Mechanic raconte l’histoire de Misha qui un don d’empathie, et qui vit dans un monde post-apocalyptique, où il n’y a plus qu’une seule ville entourée d’un désert d’ordures. C’est dans ce désert qu’elle va rencontrer un robot-morphing, c’est-à-dire un robot qui peut prendre l’apparence de personnes. Donc Misha va lui donner l’apparence de son meilleur ami qui a disparu il y a plusieurs années. Ces deux personnages vont rencontrer des créatures nommées Ersatz qui sont mi-humains, mi-natures, car il n’y a plus du tout de nature dans l’univers. On apprend que ce meilleur ami a disparu pendant une nuit ou ces monstres étaient nombreux, la quête de nos protagonistes est donc de retrouver cet ami entre autres péripéties !

Arthur Winley : As-tu un personnage favori ?

Yamishin : C’est quelque chose qui m’est beaucoup demandé en convention, et c’est une réponse assez concise : non. La raison est vraiment toute bête, c’est tout simplement que je les aime tous ! Quand j’écris un personnage, j’essaye d’y prêter attention et que surtout cela soit un personnage auquel je m’attache moi. Donc, je connais parfaitement leur qualité, leurs défauts, etc. Ce qui fait que je les trouve tous aussi attachants !

Arthur Winley : Quels sont les artistes qui t’inspirent ?

Yamishin : Je sais qu’au niveau manga, la personne que j’admire au plus haut point, c’est Hiromu Arakawa. C’est la mangaka de Fullmetal Alchemist, et c’est elle qui m’a donné l’envie de me lancer dans le manga. C’est probablement celle que j’admire le plus, car c’est elle qui m’a montré que même les femmes pouvaient faire du shônen. Pas tant sur la partie baston/art martiaux comme Dragon Ball, mais vraiment sur la partie aventure avec des scènes d’actions. D’ailleurs, je pense que par moments que Green Mechanic à des inspirations de Fullmetal Alchemist, et d’ailleurs, je m’en suis jamais caché.

Yamishin : C’est réellement elle qui m’a prouvé que la femme pouvait être mangaka et être dans ce milieu !

Hiromu Arakawa & Fullmetal alchemist
Arthur Winley : As-tu un mot pour terminer ?

Yamishin : Merci beaucoup de l’invitation déjà ! Sinon, vous pouvez venir parler et échanger avec moi sur Twitch et surtout, lisez Green Mechanic, car comme ça, vous soutenez le manga français !

L’interview est disponible en version vidéo sur la chaîne YouTube d’Arthur Winley.

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Konata Nekoyama aime

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