Kill : Un thriller d’action jubilatoire à cent à l’heure

Dans un train pour New Delhi, une bande de voleurs prend en otage les passagers, sans savoir qu’un homme bien plus redoutable qu’eux est à bord. Quand ils s’en prennent à la femme qu’il aime, Amrit, membre des forces spéciales, répond par une vengeance sans merci.

Pour sa première fois dans nos salles françaises, on peut dire que Nikhil Nagesh Bhat n’y va pas de main morte ! Entre Piège à Grande Vitesse et Bullet Train, le cinéaste nous offre avec Kill 1h45 de pure action tout simplement jubilatoire. Âmes sensibles s’abstenir, tant le film est excessivement bourrin et d’une violence inouïe, où la frontière avec la plus cruelle des charcuteries est fine !

40 bandits contre 2 membres des forces spéciales

Malgré un début un peu trop expédié (qui pose les bases, certes…), le film nous plonge au bout de 15 minutes dans son intrigue : Amrit (Laksh Lalwani) souhaite épouser Tulika (Tanya Maniktala), la femme qu’il aime. Pour ce faire, il est accompagné de son fidèle meilleur ami et camarade Viresh (Abhishek Chauhan) pour suivre Tulika et sa famille dans un train en direction de New Delhi. Malheureusement, ce train se fait attaquer par Fani (Raghav Juyal), à la tête d’une famille d’une quarantaine de bandits. Sans foi ni loi, ces derniers s’en prennent à la famille de Tulika. Amrit et Viresh, tous deux membres des forces armées indiennes, reprennent alors du service.

Pur concentré d’action, Kill se divise en deux parties distinctes. La première mise davantage sur la mise en place des personnages, leurs relations, etc. Le film nous laisse quand même le temps de nous attacher aux personnages, qu’ils soient les héros ou les antagonistes, apportant ainsi un léger côté “humain” dans cette barbarie. Ici, nos héros Amrit et Viresh se battent avec une certaine retenue, jusqu’au moment fatidique introduisant la seconde partie.

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La seconde partie, quant à elle, mise sur quarante minutes de scènes de combat nerveuses et acharnées, d’une violence absolument inouïe, et disons-le, jubilatoire. Amrit, notre héros, rentre dans une colère intense et devient une machine à tuer, agissant uniquement dans l’action, aux chorégraphies presque surhumaines. Le tout, dans le plus grand respect du film d’action bollywoodien.

Un film 100 % coup de poing

La force de Kill ne réside clairement pas dans son scénario simple au possible ; mais plutôt ce qu’il en fait derrière à travers sa mise en scène. La particularité de Kill, c’est avant tout son concentré d’action et le côté spectaculaire des scènes de combat. Et c’est là où ce film de Nikhil Nagesh Bhat brille ! Dans ses chorégraphies de combat quasiment surhumaines, il reste assez crédible pour ne pas plonger dans le nanardesque. Le film est dynamique et particulièrement bien rythmé, ne laissant donc aucune place à l’ennui pour le spectateur.

En plus d’être porté par un casting très convaincant donnant vie avec crédibilité au récit, Kill jouit également d’une excellente bande originale signée Ketan Sodha. L’artiste nous livre des morceaux rythmés et dynamiques accompagnant à merveille chacune des séquences.

Pour peu qu’on soit partisan de ce genre de production, Kill restera un très bon moment de cinéma pour les curieux (ou alors, sera la porte d’entrée parfaite pour plonger dans ce genre de cinéma). Pour les aficionados, nul doute que ce long-métrage sera une sorte une madeleine de Proust à déguster sans modération.

Pour son premier long-métrage à atteindre les salles françaises, Nikhil Nagesh Bhat nous offre avec Kill un pur concentré d’action non-stop. Loin d’être porté par son scénario, ce long-métrage se démarque brillamment par la qualité indéniable de sa mise en scène. Porté par des scènes de combat absolument jubilatoires et d’une violence inouïe, Kill s’impose déjà comme le revenge movie inratable de cette année ! Âmes sensibles s’abstenir !