Issues (comics) of the Future Past #2

On avait quitté la série sur une rencontre en distanciel avec le groupe Inferno sans connaître encore leurs motivations et leurs identités. Suite à l’incendie de l’Amazonie, la League est entrée en contact avec Swamp Thing, mais il a été réduit au silence. On commence l’épisode avec la fille d’Alec Holland, Tefé pour lui proposer de rentrer dans la ligue, mais refuse. Pendant ce temps, Batman tente de retrouver Martian Manhunter qui se cache. Les évènements d’Absolute Power ont changé quelque chose en lui en profondeur. Cet épisode propose une grosse avancée dans l’évolution de la situation de l’Amazonie. Le cliffhanger nous redirige vers l’intrigue de fond du départ et nous promet des révélations sur l’identité du groupe Inferno. Toujours un énorme plaisir narratif et visuel.

Une série difficile d’accès avec son premier numéro, car il y a beaucoup de personnages et nous sommes plongés directement dans une intrigue en cours. Est-ce suite à quelque chose d’Absolute Power ? Pas du tout ! Les numéros 1 et 2 sont intervertis en termes de timeline ce qui veut dire qu’à partir du milieu du 2e épisode, c’est beaucoup plus fluide et compréhensible. Les numéros 3 et 4 donnent pas mal d’informations sur la nouvelle menace qui s’en prend à la vieille et jeune garde de la JSA : La société de l’Injustice. Des épisodes de plus en plus agréables avec des dessins très appréciables

Il s’agit de la série sur la plus célèbre des Amazones se déroulant dans l’univers alternatif Absolute. Composé de cinq épisodes, cet excellent premier arc redéfinit les origines du personnage. Désormais élevée en enfer par Circé, elle apprend à maîtriser la magie. Nous avons une double narration qui se met en place entre sa vie en enfer et le présent dans lequel elle défend la ville de Gateway City contre une invasion de Kaiju infernaux voulant envahir la Terre. Il s’agit d’un récit sombre, violent, mais Diana reste profondément humaine. Vous n’aurez pas d’autres détails ici. Le coup de cœur est présent. Allez-y !

Il s’agit de la deuxième proposition d’histoire avec un duo improbable écrit par la légende Straczynski. Nous retrouvons Captain America en pleine poursuite en Allemagne qui se voit téléporté par le Bifrost dans le royaume d’Asgard. Il a été en réalité convoqué par Volstagg, un ami de Thor qui lui demande de lui rendre un service. Ce numéro propose la même structure narrative que Doctor Doom and Rocket Racoon. Un besoin d’un personnage, une très longue discussion hyper intéressante entre les deux, et la résolution du problème. Ce numéro n’apporte absolument rien à l’édifice Marvel mais a le mérite de proposer une approche innovante du personnage de Volstagg, présenté comme le bouffon et le goinfre, ami de Thor. Le tout est accompagné de planches parfois sublimes. Hâte de voir les autres one shot proposé par l’auteur (je rappelle qu’il y aura six issues au total).

Un numéro dont je sors très perplexe. Cela se déroule après les évènements de la série Moon Knight. À moins d’être un lecteur assidu de la série, il est clair que vous n’aurez pas les tenants et aboutissants menant à cette série. Pour autant, Marvel propose un petit récapitulatif suffisant pour avoir les bases. Power Man se trouve propulsé dans un autre univers et rencontre une entité mystérieuse autour de Jupiter. S’ensuit alors un combat brutal où il perd, avant d’être secouru. On lui demande ensuite de se battre pour défendre ce monde.

S’agit-il de la fin d’un arc en deux issues ? Question que nous sommes obligés de laisser en suspens jusqu’à la lecture du prochain épisode. Le numéro 5 est poussif, mais pas catastrophique. La situation du cliffhanger précédent est réglée en un épisode qui est essentiellement un épisode de combat. Ce n’est pas laid, mais il n’y a rien de transcendant. On a toujours en toile de fond le virus dans les armures de Tony et sa nouvelle armure qu’on lui interdit d’utiliser. En espérant qu’il y ait un vrai coup d’accélérateur.

Un groupe d’amis prennent un train partant de Chine vers l’Europe. À son bord, un virus se propage, transformant les gens en monstres. Un récit disponible en un seul épisode dont on ne s’attache aucunement aux personnages aussi vides les uns que les autres. À cela s’ajoute que le synopsis est déjà vu et revu. Graphiquement, c’est loin d’être laid, mais l’ensemble n’est pas réjouissant pour autant. Une proposition qui se veut totalement inutile. À éviter.

Timi, le fils d’un grand artiste Nigerien, est invité à Londres pour une exposition des œuvres de son père dans le quartier de Soho à Londres. Ses amis d’enfance, Sanga et Gbongo organisent un braquage pour sauver les œuvres, jugeant l’appropriation culturelle de l’Occident comme du vol. Mais le trio va découvrir quelque chose de bien plus important. Le deuxième épisode nous propose un saut dans le temps de quelques mois après le braquage du musée de Soho à Londres. On se retrouve au Nigéria dans un train dans lequel les trois compères continuent de parcourir le monde et voler les œuvres d’art africaines. Beaucoup de dialogue avec le thème intéressant de l’appropriation culturelle ; les dessins sont attirants, mais ça ne passe clairement pas avec les personnages. Aucun n’est vraiment attachant, voire à la limite du détestable. Grosse hésitation pour la suite.