Adaptée du vaste univers de la saga Dune, créée par Frank Herbert, Dune: Prophecy se déroule 10 000 ans avant l’ascension de Paul Atréides et retrace les origines de la mystérieuse organisation religieuse connue sous le nom de Bene Gesserit, à travers l’histoire de deux sœurs Harkonnen amenées à lutter contre les forces du mal qui menacent l’avenir de l’humanité.
💡Nous informons nos aimables lecteurices que cette critique s’appuie uniquement sur le premier épisode de Dune: Prophecy, que nous avons découvert en avant-première au Grand Rex💡
Après une deuxième partie sortie plus tôt cette année, l’univers de Dune rejoint le petit écran sur Max. Nouvelle série HBO phénomène de la saison, Dune: Prophecy nous embarque 10 000 ans avant la naissance de Paul Atréides et des événements que nous connaissons déjà.
Donc ici, pas de Timothée Chalamet ou Zendaya au casting. La série showrunnée par Alison Schapker explore ici la genèse de l’ordre du Bene Gesserit, avec au casting des noms prestigieux comme Emily Watson, Jodhi May ou encore Mark Strong. Brillante, cette adaptation du roman La Communauté des sœurs de Brian Herbert, le fils de Frank Herbert, nous offre une nouvelle dimension tout en élargissant l’univers vaste de Dune. Définitivement la série à ne pas rater cet automne, qu’on ait vu les films ou non !
UNE INTRODUCTION INTRIGANTE
Avec le choix de se concentrer sur des personnages clés de Dune: Deuxième partie, nous avons l’occasion d’approfondir un propos abordé dans le film. Celui-ci concerne les rouages de la politique ou, plus généralement, les stratégies que nos personnages mettent en place pour survivre. Ces enjeux sont présentés dès les premières scènes avec pertinence et élégance. Ici, il faut bien comprendre qu’il n’y a ni gentil ni méchant, il n’y a que des nuances de gris. Cela fait toute la richesse du potentiel de Dune : Prophecy.
La palette de personnages qui entrent en scène dès cet épisode pilote contribuent grandement à cette richesse. Avec des profils aux personnalités et motivations complexes, portés par des acteurices au sommet de leur art, la série nous promet beaucoup de rebondissements et nous ne nous sommes pas ennuyés une seule seconde. Mention spéciale au montage, qui a relevé avec brio le défi de naviguer entre ces nombreux personnages.
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Une réalisation cinématographique
Du côté de la réalisation, bien que nous ne retrouvions pas de Denis Villeneuve derrière la caméra, Dune: Prophecy arrive à nous séduire avec une réalisation tout aussi soignée signée Anna Foerster pour ce premier épisode. La réalisation est plus dynamique que les films, imposant plusieurs intrigues au récit. Le tout porté par une photographie sublime et aussi ambitieuse que les films ainsi qu’une mise en scène impeccable et force de proposition.
On pensera également à la bande originale signée Volker Bertelmann (À l’Ouest, rien de nouveau), imposant des morceaux dans la même veine cinématographique que la saga éponyme. HBO démontre le potentiel de l’univers de Dune aussi bien sur le grand que sur le petit écran. Reste à voir si la qualité suivra dans les cinq autres épisodes !
Avec Dune: Prophecy, l’univers de Frank Herbert arrive à s’adapter autant à la télévision qu’au cinéma. Porté par une mise en scène cinématographique parmi les grandes séries HBO et une intrigue démontrant tout l’étendu de cet univers, Dune: Prophecy répond aux attentes, s’imposant comme la série à ne pas manquer cette année. Ainsi, ce premier épisode nous offre-t-il une entrée en matière qui nous donne envie de continuer ? Tout à fait.
TITRE ORIGINAL : Dune : Prophecy
GENRE : Drame, Fantastique
NB ÉPISODES ET DURÉE : 6 épisodes de 52 minutes
PAYS : États-Unis
RÉALISATION : Anna Foerster, John Cameron et Richard J. Lewis
AVEC : Emily Watson, Olivia Williams, Travis Fimmel, Mark Strong, Jodhi May et Sarah-Sofie Boussnina
PRODUCTION : Legendary Television et HBO
DISTRIBUTEUR FR : Max
ANNÉE : 2024
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Article coécrit par Jojo Tout Cour et Strangie.