Kaijin Fugeki – Tome 1 : La danse des chamans

Dans un futur lointain, des catastrophes surnaturelles nommées « Nocturnes » menacent la Terre sous la forme de créatures monstrueuses. Seul rempart face à elles : ceux qu’on appelle les « fugeki », des chamans qui dansent pour puiser l’énergie spectro-magnétique qui confère aux dieux leurs pouvoirs, et ainsi exorciser ces calamités. Parmi eux, deux jeunes hommes. L’un se nomme Jin et habite une bourgade de la campagne japonaise. L’autre s’appelle Gao et a fui son pays natal, l’empire britannique, après avoir perdu une bataille contre la Nocturne des Typhons, qui lui a arraché sa mère. Liés par le destin, tous deux vont s’allier pour empêcher la fin du monde…

Aujourd’hui, focus sur Kaijin Fugeki, un manga disponible chez Pika Édition dont le premier tome sort sera le 4 juin 2025. On retrouve derrière la plume, le mangaka Oh! great (ou Ōgure Ito de son vrai nom), à qui l’on doit déjà des titres tels qu’Enfer et paradis, Air Gear ou encore Cigarette Anthology…

KAIJIN FUGEKI KINDLED SPIRITS

Le mangaka parle des catastrophes naturelles apparaissant sous forme d’esprits vengeurs cherchant à détruire le monde. Gao et Jin ont un lore bien développé dès le début. Il y a une bonne alchimie entre les deux, notamment suite à la même perte subie, bien qu’ils viennent chacun d’horizon très différent. Néanmoins, les personnages secondaires manquent de développement dans ce tome. En points positifs, on retrouve des situations de style tranche de vie, avec leurs activités en dehors du lycée et de plus, Jin qui est victime de harcèlement. Il n’y a pas mal de situations comiques avec quelques moments dramatiques tout du long.

LA MYTHOLOGIE ET LES DESSINS

Le Kagura qu’ils pratiquent est un ensemble de danses traditionnelles japonaises. À l’origine, utilisée pour divertir et honoré les divinités du shintoïsme à l’époque Heian (784-1185) et pratiquaient par des prêtresses. De nos jours, elles se font lors de festivals ou des occasions spéciales.

© Oh!great / Kodansha Ltd.

Dans ce manga, il y aura beaucoup d’histoires sur les traditions et les divinités (même inventés) de divers pays avec quelques yôkai. Les combats sont intenses avec le mouvement des différentes danses très bien dessiné ainsi que les différents protagonistes et antagonistes. Le traducteur Vincent Marcantognini propose et donne une traduction pour chacune des créatures. Il n’y a pas de fautes et l’histoire reste compréhensible sans temps morts.

Malgré ce très bon premier tome, c’est dommage que seuls les deux héros principaux aie eu le droit à une introduction. Par contre, pour le reste, c’est un sans-faute, drame et moments comiques sont au rendez-vous sans parler des bagarres. Gao et Jin ont une bonne symbiose et c’est un plaisir de suivre leurs aventures.

© Oh!great / Kodansha Ltd.